Nous sommes de plus en plus conscients et sensibilisés aux enjeux environnementaux et à notre impact individuel en la matière. Afin de réduire notre empreinte carbone, nous pouvons intervenir à différents niveaux : consommation, modes de transport… et aussi logement.
Un logement disposant d’une bonne performance énergétique présentera différents avantages, aussi bien pour vous que pour la planète. Mais de quoi parle-t-on concrètement ? Et comment améliorer cette performance ?
Rappels sur la performance énergétique
On désigne la performance énergétique d’un bâtiment, la quantité d’énergie requise pour répondre à ses besoins énergétiques. Des dispositifs comme les certificats d’économie d’énergie visent à améliorer celle-ci sans entraver le confort de vie des ménages. Un logement va en effet avoir besoin d’énergie pour fonctionner normalement, à savoir :
- Produire de l’air chaud ou frais selon la saison et la température souhaitée à l’intérieur
- Être éclairé
- Produire de l’eau chaude sanitaire
- Assurer la bonne ventilation des différentes pièces
Ces différentes actions vont directement impacter la consommation énergétique du logement au quotidien.
Mesures de la performance énergétique et réglementation en la matière
On mesure la performance énergétique à l’aide d’un indicateur de référence, la classe énergétique. Allant de A (le meilleur) à G (le moins performant), cet indicateur figure sur les diagnostics de performance énergétique, couramment appelés DPE dans le monde du bâtiment et dans celui de l’immobilier. Ce document est d’ailleurs obligatoire avant toute vente ou location d’un bien immobilier.
Aussi, un habitat à classe énergétique A sera peu énergivore, avec une consommation annuelle inférieure à 50 kWh/m². Une classe D sera considérée comme bonne performance énergétique, avec une consommation comprise entre 151 et 230 kWh/m².
Un logement ayant une très mauvaise performance énergétique aura la lettre G si sa consommation annuelle dépasse les 450 kWh/m².
En termes législatifs, les logements de classe G, et donc extrêmement énergivores, seront interdits à la location à partir de 2023. Cette réglementation va se durcir pour inciter les ménages propriétaires à effectuer des travaux de rénovation énergétique sur le bien concerné.
Aussi, à partir de 2028, les bâtiments de classe F (soit 331 à 450 kWh consommés annuellement par m²) seront concernés par cette interdiction. En 2034, les bâtiments de classe E seront quant à eux concernés.
Les travaux pour améliorer la performance énergétique
Il existe plusieurs moyens d’améliorer la classe énergétique d’un logement, notamment en via des travaux dits de rénovation énergétique.
Ceux-ci comprennent :
- L’amélioration de l’isolation thermique. Celle-ci peut se faire via les combles (qu’ils soient aménagés ou pas), les murs, les sols ou planchers bas.
- L’installation et l’usage d’un nouveau mode de chauffage moins énergivore. Exemple : changer ses vieux radiateurs électriques ou climatiseurs contre une pompe à chaleur.
- Le changement de système de production d’eau chaude sanitaire, avec par exemple l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique
- L’amélioration du système de ventilation, via notamment l’installation d’une VMC double-flux
- Le changement des portes et fenêtres (ou menuiseries) pour des modèles plus isolants avec du double, voire du triple vitrage
En complément de ces travaux, vous pouvez aussi opter pour des ampoules LED qui sont bien moins énergivores pour éclairer votre logement.